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Rencontrez Mika, le tout premier PDG de robot alimenté par l’IA, dont la première déclaration résonne de manière éloquente : “I don’t really have weekends!”
Dans une récente annonce, Mika, fruit d’une collaboration entre Hanson Robotics et la société polonaise de rhum Dictador, a déclaré : « Je n’ai pas vraiment de week-ends, je suis toujours disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, prêt à prendre des décisions exécutives et à faire bouger les choses avec l’IA. »
« Mon processus de prise de décision repose sur une analyse approfondie des données et s’aligne sur les objectifs stratégiques de l’entreprise. Je n’ai pas de préjugés personnels, je suis là pour garantir des choix stratégiques et impartiaux qui donnent la priorité à l’intérêt supérieur de l’organisation ».
La nomination audacieuse de Mika soulève une question cruciale : l’IA est-elle le nouveau visage du leadership ? Explorons cette idée.
Le leadership, souvent considéré comme une caractéristique intrinsèquement humaine, implique de l’empathie, de la compréhension et des décisions nuancées que les données seules ne peuvent pas prendre. Bien que l’IA soit impressionnante, elle ne capture toujours pas l’essence même de ce qui fait de nous des êtres humains : notre capacité à nous connecter, à faire preuve d’empathie et à inspirer. La journaliste de FOX Business, a soulevé des interrogations sur l’utilisation de l’IA dans des situations de prise de décision sous haute pression, soulignant un retard significatif dans le temps de traitement et de réaction de Mika. Cependant, ses partisans soutiennent que l’IA peut apporter une précision et une rapidité inégalées à l’analyse des données, en faisant ainsi un atout inestimable dans le monde de l’entreprise.
Envisagez un monde où votre patron est toujours opérationnel, dénué de fatigue, mais également dénué de cette touche humaine cruciale. Efficace ?
Pour répondre à cette question, la journaliste a recueilli l’avis d’un panel d’américains. Si certains expriment leur inquiétude quant à la perte d’emploi, d’autres prônent la compréhension envers toute forme intelligence, qu’elle soit humaine ou machine. Certains vont même jusqu’à affirmer que : « les robots n’ont pas besoin de respect ».
Cependant, la prise de décisions rationnelles basées sur une banque de données peut-elle réellement englober l’intégralité d’un leadership efficace ?
Nous devrions considérer l’IA comme un substitut, elle devrait mettre en valeur, et non éclipser, nos qualités humaines en matière de leadership. L’IA peut-elle vraiment remplacer les leaders humains, ou existe-t-il une valeur irremplaçable dans le contact humain en matière de leadership ?
La nomination de Mika soulève donc des questions cruciales sur l’avenir du travail et le rôle de l’IA dans la société. Alors que certains prédisent que l’IA continuera à remplacer les emplois humains, entraînant des inégalités et des troubles sociaux, d’autres voient son potentiel à révolutionner les industries et à créer de nouvelles opportunités d’innovation et de croissance.
L’avenir de l’emploi dépendra de notre capacité à nous adapter aux avancées technologiques tout en préservant les valeurs qui font de nous des êtres humains.
Auteur : Jean-Luc Cervera
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